Rapport de police du 23 février 1874, Paris, Préfecture de Police :
Genève, le 23 février 1874
Courbet ne s’occupe que de peinture et il a fait une vingtaine de tableaux depuis 2 mois et demi. Il ne vient à Genève que très rarement. Il reste avec le fils et le père Ordinaire à la Tour de Pesles (sic Peilz), sur les bords du lac Léman. Il habite également parfois Lausanne et Vevey.
Paul Pia, le marchand de tableaux de Courbet, retrouve plusieurs centaines de Communards à Genève, comme Cluseret et bien entendu Gustave Courbet. Il lui organise une fête en son honneur le vendredi 27 février 1874. Paul Pia signale que L’Etat Français les épie. Trois lettres de Verrière confirment cet espionnage.