Charles Léger, dans sa monographie sur Courbet » Courbet et son temps » parue en 1948 aux Editions universelles à Paris, mentionne :
Pata prépare des toiles, porte la boîte à peinture dans les déplacements. Parfois Courbet accepte des invitations d’amateurs de bonne chère et de bon vin, qui sont contents de le recevoir, à Bulle, à Saxon, à Morat, lors de la fête, à Fribourg, à Lausanne, où habite M. Ruchonnet. Un portrait de Ruchonnet, peint par Courbet, en exil, appartient depuis au musée de Lausanne. On verra aussi le peintre à Genève, chaz Paul Pia, exilé, installé marchand de tableaux, place de l’Entrepôt, No 28, qui prend en dépôt des peintures de Courbet.
Il lui est arrivé de franchir une fois, ou deux, la frontière grâce à Mme Joliclerc, qui l’a caché au fond de sa voiture. Mais cette escapade, découverte après coup, n’est pas à renouveler. Il en est averti…